Il faut avant tout que ces produits répondent à une carence réelle pour qu’ils soient efficaces.
On peut penser qu’un entraînement intensif (plus de 5 H/semaine) génère un déficit en fer, magnésium, zinc, cuivre, sélénium, vit. B, B6, A, C, E et vit. D…
On peut penser que l’alimentation actuelle n’est pas de qualité suffisante pour apporter les nutriments dont notre corps a besoin…
On peut penser que le niveau d’entraînement « élevé » implique forcément un complément alimentaire…
Toute la question repose sur le rôle de l’alimentation du sportif : une donnée qui est clairement établie, c’est qu’une alimentation équilibrée, diversifiée et adaptée à la dépense énergétique est suffisante pour couvrir tous les nutriments.
Toutefois, des cocktails en vitamines, minéraux et antioxydants du commerce peuvent être utiles. Il faut cependant en parler à son médecin, prendre les produits français, et ne rien acheter par internet et à l’étranger. Il faut avant tout que ces produits répondent à une carence réelle pour qu’ils soient efficaces.
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Il faut avoir conscience que l’assimilation par votre organisme des compléments alimentaires n’est que théorique. Aucun laboratoire ne pourra vous prouver que son complément alimentaire est bien assimilé et à quelle niveau il est absorbé ! Il faut se sortir de l’idée que mon organisme va absorber l’ensemble des vitamines et minéraux inscrits sur les boites, encore moins aux teneurs indiquées…
L’assimilation des micronutriments est complexe. L’absorption des vitamines et minéraux est intriquée les uns avec les autres. Une surcharge de l’un peut nuire à l’assimilation d’un autre L’absorption de ces nutriments reste optimale avec une source alimentaire.
Comment dépister les carences ?
Sans parler de l’apparition de maladies anciennes, on peut par manque d’apport en vitamines dans l’alimentation, ressentir un état de subcarence qui correspond à une fatigabilité, à une diminution de la résistance, à une diminution des résultats sportifs, à des trouble du sommeil, et à une irritabilité anormale.
Dans ce cas, le médecin pourra, avec l’aide d’une diététicienne, contrôler l’équilibre alimentaire, et vérifier si les apports nutritionnels conseillés sont respectés.
► Conseil de l’IRBMS
Que penser des dosages sanguins pour dépister une carence ?
Les dosages sanguins sont peu efficaces. D’une part, ils reflètent le statut en micronutriment au moment du bilan, et ne reflètent pas le statut global. D’autre part, le dosage de nombreuses vitamines nécessitent des conditions de prélèvement spécifiques (congélation rapide), rarement pratiquées, à l’origine de nombreuses erreurs (« fausses carences »). Dans des cas particuliers, des dosages sanguins spécifiques peuvent être réalisés, orientés par l’avis clinique d’un médecin nutritionniste ou diététicien. N’oublions pas que ces dosages sont coûteux et non remboursés par la Sécurité Sociale.
Conclusion
A la vue d’un ensemble d’études bien documentées sur certains aspects de la complémentation vitaminique, on pourrait conseiller un apport complémentaire en vitamines C, E, ou en fer, en particulier en post exercice (pour atteindre, sans les dépasser, des VNC qui reste probablement à affiner) de manière spécifique et « dosée ».
Mais si et seulement si les recommandations diététiques avec le conseil avisé d’un médecin nutritionniste ou d’un diététicien, n’a pas été suffisant pour que le sportif ait un statut satisfaisant en molécules antioxydantes… ou ne consomme pas assez d’aliments en contenant.
N’hésitez pas à consulter votre médecin ou une diététicienne ou un nutritionniste. Retenez toutefois qu’à priori, une bonne alimentation remplace tout apport artificiel.