Site icon IRBMS

Commission Régionale de Lutte contre les Trafics de substances et méthodes dopantes (Hauts-de-France)

Coopération interministérielle et échanges de renseignements relatifs à la lutte contre le trafic de substances ou méthodes dopantes

Articles D.232-99 à D.232-103 du Code Du Sport du 26 juin 2013

[Art. D. 232-99]

Dans chaque région et en Corse, il est constitué une commission régionale de lutte contre le trafic de substances ou méthodes dopantes. Elle a pour objet d’animer et de coordonner l’action des services déconcentrés de l’Etat et de l’Agence française de lutte contre le dopage, en matière de lutte contre le trafic de substances ou méthodes dopantes. Dans ce cadre, elle peut proposer des thèmes de formation à destination des acteurs de la lutte contre le trafic.

La commission est coprésidée par le préfet de région ou son représentant et par le procureur général près la cour d’appel du chef-lieu de région ou tout procureur de la République territorialement compétent désigné par le procureur général près la cour d’appel compétente. Outre les coprésidents, la commission est composée du :

[Art. D. 232-100]

La commission régionale de lutte contre le trafic de substances ou méthodes dopantes se réunit au moins une fois par an, à l’initiative d’un des coprésidents. Le secrétariat de cette commission est assuré par le service régional de l’Etat chargé des sports. La commission régionale adopte un rapport annuel présentant le bilan de son activité ainsi que ses propositions. Ce rapport est transmis au directeur des sports et au directeur des affaires criminelles et des grâces.

[Art. D. 232-101]

La commission régionale peut procéder à l’audition de personnes qualifiées.

[Art. D. 232-102]

L’animation et la coordination des commissions régionales de lutte contre le trafic de substances ou méthodes dopantes sont assurées par le directeur des sports et le directeur des affaires criminelles et des grâces. Ils veillent notamment à faciliter les échanges d’informations entre les commissions régionales et à mobiliser les services concernés par la lutte contre le dopage et le trafic de substances ou de méthodes dopantes. Ils dressent un bilan de l’action de ces commissions régionales afin de recenser les bonnes pratiques en vue de leur extension.

[Art. D. 232-103]

La communication de renseignements entre les agents mentionnés à l’article L. 232-20 porte notamment sur :

Son rôle

Préserver la santé des pratiquants un rôle acquis depuis 1989 avec la création de la commission nationale de lutte contre le dopage et les différentes lois « dopage » dont celle connue sous le nom loi Bambuck du 28 juin 1989. Le rôle en région des médecins inspecteurs de la Jeunesse et Sport et l’impulsion donnée sur cet enjeu par l’IRBMS a conduit à la « fameuse » affaire FESTINA.

Puis la création de l’AMA  ressources et de la AFLD et des agences régionales de lutte antidopage (qui peu à peu ont perdu leurs influences et les budgets dédiés au dopage).

L’IRBMS est impliqué depuis plus de 30 ans dans cette mission essentielle de préserver la santé des sportifs par la lutte contre le dopage.

Conclusion

Le dopage, fléau sportif et médical a été au centre des enjeux puis peu à peu par manque de moyens et de motivation le combat contre se fléau a baissé non pas pour banaliser le dopage mais pour faire croire qu’il était présent dans le seul sport de haut niveau et que l’AMA , le CNOSF ou les fédérations sportives géraient cette situation.

L’IRBMS a toujours été concentré par l’enjeu concernant la santé des pratiquants et des plus jeunes en continuant à offrir en ligne un e-conseil et en animant un site internet dédié. Nous sommes satisfait de constater que le dopage est encore une préoccupation de nos politiques publiques dans ce combat inégal contre la triche en sport.

Les outils présentés le 21 novembre 2024

Une présentation proposée par la Région Académique Hauts-de-France (délégation régionale académique à la jeunesse, à l’engagement et aux sports).