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Effets néfastes de l’alcool sur la santé


A court terme :

Les effets immédiats correspondent à l’état d’ivresse, qui reflète les effets toxiques de l’alcool au niveau du système nerveux. Les manifestations sont représentées par une phase d’excitation, agressivité, puis un ralentissement psychomoteur, endormissement, puis favorise les troubles de l’équilibre et de la coordination, la baisse de la vigilance (à l’origine d’hypothermie, accident de la route, brûlure…). Ces signes neurologiques sont majorés si l’alcool s’associe à une consommation de certains médicaments.

A plus long terme :

Sur le système nerveux et psychique, une consommation excessive peut entraîner des troubles de la mémoire, de l’humeur (dépression), de l’anxiété, de l’insomnie, une dépendance, une incoordination motrice, des troubles de l’équilibre…

Sur le plan cardiovasculaire, la consommation d’un verre de vin par jour est recommandée, pour les effets bénéfiques des tanins (Flavanoïdes) sur la santé. Mais l’excès de consommation favorise l’hypertension artérielle, les accidents vasculaires cérébraux, perturbent la coagulation sanguine… Sur le plan digestif, l’alcool est source de cancers digestifs et de cirrhose.

Chez la femme enceinte, la consommation d’alcool induit une hypotrophie fœtale, un retard de développement, des atteintes cérébrales.

– L’alcool ne peut servir à l’exercice musculaire. Il n’est pas un carburant du muscle.
– L’alcool accélère la déshydratation en modifiant nos capacités de régulation de la transpiration. Il aurait plus tendance à « couper les jambes » qu’à dynamiser le sportif.
– L’alcool allonge les temps de réaction visuels et auditifs, modifiant la bonne coordination provoquant une mauvaise coordination, et limitant la rentabilité du geste.
– L’alcool modifie les capacités de jugement et augmente l’agressivité. Il nuit donc aux gestes sportifs.
– L’alcool pénalise le sportif en augmentant le mauvais travail musculaire et en diminuant les capacités de récupération.
– L’alcool provoque des maladies chroniques gravissimes, avec le développement de cancers.
– L’alcool peut provoquer une dépendance, conduisant à une désocialisation du sportif.

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Alcool, sport
et dopage.