Le Marathon est-il une bonne distance pour la santé ?
Attention en aucun cas ces temps sont des repères à atteindre car participer à un marathon est déjà un exploit articulaire et physique.
De plus il faut analyser les raisons de ce gain : parcours améliorés, diététique, chaussures, connaissances physiologiques sont autant de facteurs qui expliquent ces résultats.
La pratique d’une activité physique ou d’un sport doit permettre de se sentir bien dans son corps et bien dans sa tête alors l’équilibre gagnant passe aussi par la lutte contre l’addiction à la course, la multiplication des blessures et aussi les relations sociales et familiales qui sont parfois amputées par les temps d’entraînement et de compétitions.
Sportez-vous bien sans faire trop vieillir vos articulations, surveillez- vous en consultants un médecin du sport et en respectant des bons plans d’entraînement adaptés à votre forme. Ne dépasser jamais vos propres limites. Et surtout le marathon se « dévore » avec modération !
Voici les résultats de l’unité de recherche INSERM de Bourgogne qui montrent que le gain de temps sur un marathon lors de ces 30 dernières années est plus de 15 minutes chez les hommes et de 30 minutes chez les femmes avec un temps moyen de 3h50 pour les hommes et de 4h 20 chez les femmes.
Résumé de l’article original, “Do older athletes reach limits in their performance during marathon running?”, par Romuald Lepers and Thomas Cattagni
Dans les dernières décennies, la participation des personnes âgées personnes formées dans les épreuves d’endurance comme le marathon a considérablement augmenté.
Des études antérieures ont suggéré que la performance des coureurs seniors (> 40 ans) durant le marathon s’est améliorée. Les objectifs de l’étude étaient:
1) d’analyser les changements dans les tendances de la participation et la performance des coureurs de marathon maître entre 1980 et 2009,
2) de comparer les différences entre les sexes dans la performance en fonction de l’âge au fil des ans.
Les temps de fonctionnement dles meilleurs coureurs masculins et féminins entre 20 et 79 ans d’âge qui ont participé au marathon de New-York ont été analysés. Les différences de genre dans les temps de performances ont été analysées pour les 10 premiers coureurs masculins et féminins entre 20 et 65 ans d’âge.
La participation des coureurs seniors a augmenté durant la période 1980-2009, une plus grande mesure pour les femmes comparativement aux hommes. Durant cette période, le temps de course des coureurs (P <0,01) a diminué pour les hommes âgés de plus de 64 ans et pour les femmes âgées de 44 ans, respectivement.
Les différences de genres dans les temps de fonctionnement ont diminué au cours des trois dernières décennies, mais est demeurée relativement stable à travers les âges au cours de la dernière décennie. Ces données suggèrent que chez les hommes (> 65 ans) et les femmes (> 45 ans) les coureurs maîtres n’ont probablement pas encore atteint leurs limites de performance marathon.
La stabilité relative des différences de genre dans le marathon à travers le temps de différents groupes d’âge au cours de la dernière décennie suggère également que les baisses liées à l’âge de la fonction physiologique ne diffèrent pas entre les marathoniens masculins et féminins.
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