L’Hydratation, un besoin vital en performance
Difficile à admettre qu’il faille apporter autant d’attention à sa boisson d’entraînement qu’à l’entraînement lui-même !
L’eau est une boisson indispensable, un besoin vital pour répondre au fonctionnement de l’organisme. Mais cette fonction devient trop restrictive chez le sportif, chez qui, l’eau devient un réel « facteur de performance ».
Pourquoi les boissons conditionnent la performance ?
Une déshydratation est source de blessure et altère les performances. Ceci est perceptible à partir d’une perte minimale, estimée à 1% de poids de corps. La sensation de soif commence alors à se faire sentir, mais malheureusement la déshydratation s’installe déjà.
Rappelons que la déshydratation, même légère, est presque constamment retrouvée dans les circonstances de survenues de nombreuses lésions, comme les tendinites, élongations, claquage.
Rôle dans la charge de glycogène
L’apport en eau conditionne directement la recharge en glycogène par le foie. Les boissons sont ainsi étroitement intriquées avec l’alimentation pour augmenter les réserves d’énergie. Après un effort, la régénération des réserves de glycogène nécessite la présence d’eau.
Inutile de manger des glucides si l’eau n’est pas disponible !
Apport énergétique
Les boissons d’effort sucrées permettent de répondre aux exigences énergétiques spécifiques de la discipline pratiquée. Ces boissons représentent un apport en glucose, donc en énergie directement utilisable pendant l’effort.
Plusieurs compositions sont possibles : jus de fruits, eau sucrée, miel… Des conseils diététiques vont permettre d’établir une boisson spécifique à la discipline et au niveau de pratique, que ce soit par le choix du jus de fruits, la quantité de sucre à diluer…
Facteur de récupération
Associée aux étirements, l’hydratation reste un facteur essentiel de récupération, en favorisant l’élimination des déchets musculaires acides, et en restituant le stock minéral consommé lors de l’effort. Il faudra donc privilégier les eaux minérales bicarbonatées, riches en minéraux. Dans certains cas, une boisson sucrée peut également être conseillée.
Quelques adaptations en hiver
Attention aux situations à risque !
La pratique d’une activité de plein air hivernale nécessite quelques précautions. Le froid favorise l’élimination de la chaleur produite, l’équilibre thermique est donc plus facilement atteint, ce qui n’incite pas le sportif à boire.
Ainsi le froid risque de mettre le sportif dans une situation « faussement » confortable, ne l’incitant pas à boire, d’où le risque de déshydratation et de blessure.
Attention également en natation !
Le nageur évoluant dans un milieu hydrique favorisant également les échanges thermiques, le besoin de boire n’apparaît que trop tardivement. S’hydrater doit donc être un automatisme.
Il n’y a pas de boisson d’effort « standard » !
Trop de sportifs ont recours aux boissons dites « énergétiques », qui présentent l’inconvénient d’être souvent trop sucrées, et trop riches en minéraux.
Chaque sportif doit apprendre à concevoir lui-même sa boisson. La quantité de sucre et le choix de l’aliment sucré (miel, sucre, jus de fruits) seront variables en fonction de la discipline et de ses exigences énergétiques, en fonction également des conditions climatiques, de la tolérance interindividuelle.
Seuls des conseils diététiques personnalisés peuvent vous permettent d’adapter spécifiquement votre boisson d’effort, dans un objectif de bien être comme de performance.
© IRBMS - Droits de reproduction
► Recevoir notre Newsletter