Le Ski alpin, équilibre et tonification musculaire
Le ski alpin est le plus populaire de tous les sports d’hiver. Il est pratiqué par de nombreux vacanciers, quel que soit leur âge.
Le ski par ailleurs est un sport olympique dont les premiers Jeux d’hiver se déroulèrent à Chamonix en 1924.
Les différentes techniques de ski alpin
- La plupart des pratiquants se contentent d’effectuer des descentes de pistes balisées, adaptées à leur niveau de performance. On peut débuter la pratique du ski alpin très jeune. Ainsi, dès l’âge de 3 ans, des écoles de ski proposent des jeux ; alors qu’à l’âge de 6 ans, les jeunes montagnards peuvent se préparer aux premières compétitions qui se déroulent souvent dès l’âge de 9 ans. Vous devez aussi vérifier, selon votre cas, si vous avez besoin d’un certificat médical pour la pratique du ski.
- Il n’y a pas de limite d’âge dans la pratique du ski, mais il est indispensable de réduire progressivement ses ambitions car avec l’âge, nous perdons nos réflexes, notre équilibre et notre force musculaire.
- Par ailleurs, nos temps de réaction s’accentuent, limitant ainsi les possibilités de réactions permettant d’éviter les chutes. Avec l’âge, toute chute aura des conséquences plus graves, en particulier en raison de la diminution de la masse osseuse (ostéopénie ou ostéoporose), source de fracture plus fréquente.
- Le ski hors piste est dangereux.
Les accidents traumatiques
Ils sont de plus en plus nombreux en raison de l’encombrement des pistes et de leur amélioration qui permettent un gain de vitesse : chutes, chocs, provoquant des traumatismes crâniens et des lésions de la colonne vertébrale, fractures touchant membres supérieurs et membres inférieurs.
Les accidents isolés dus à des chutes
Ils touchent plus généralement les genoux, avec des lésions graves du ligament croisé antérieur (plus fréquent chez les femmes en raison de la morphologie de leurs membres inférieurs) ou plus complexe, associant ligament croisé postérieur, ménisque et fractures associées.
Les fractures multiples ne sont pas rares, en raison de l’encombrement des pistes et l’augmentation de la vitesse, aux membres supérieurs et inférieurs, rachis et surtout touchant la face et le crâne avec perte de connaissance voire le décès de la personne.
Les pathologies dues à l’altitude
L’altitude et l’effort physique entraînent une fatigue importante. L’adaptation au-delà de 1 500 mètres peut demander quelques jours. Il n’est pas rare de retrouver essoufflement, fatigabilité, perte de sommeil, migraine, ou saignement de nez.
Les contre-indications des séjours à plus de 2 000 Mètres
Cette liste est donnée à titre indicatif, prenez conseil auprès de votre médecin.
- Grossesse.
- Insuffisance respiratoire.
- Insuffisance cardiaque.
- Antécédent d’accident vasculaire cérébral.
- Asthme au froid.
- Épilepsie.
- Enfant de moins de 18 mois.
- Diabète non équilibré.
- Antécédent d’œdème aigu des poumons.
- Hypertension artérielle instable.
- Migraine sévère, mal des montagnes
- Trouble du sommeil, troubles psychiques
- Allergie au froid, maladie de Raynaud, acrocyanose
Les malaises ou hypoglycémie
Survenant dans la journée, après plusieurs heures de pratique continue de ski, ou par mauvaise alimentation et manque d’hydratation.
Les autres pathologies rencontrées
Le froid et le soleil sont les principaux responsables d’un certain nombre de pathologies, comme un coup de soleil, une conjonctivite, un herpès, les lèvres gercées, des ampoules et gelures diverses.
Conclusion
La pratique de sports d’hiver doit permettre de se retrouver dans un environnement de détente où les bienfaits de l’altitude seront mis à profit pour travailler l’adaptation cardio-respiratoire, l’équilibre et la tonification musculaire.
Toutefois, les accidents ne sont pas rares et quelquefois malheureusement inévitables. Leur bonne gestion permet d’en limiter les conséquences. C’est pourquoi il ne faut pas se surestimer, ni pratiquer sans formation préalable, posséder un bon équipement, respecter météo et panneaux de signalisation de la station, ne jamais partir seul, prévenir son entourage des sorties envisagées, et avoir sur soi au minimum un téléphone portable ou une balise de survie, ainsi qu’une collation (eau, barres céréalières…).
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