Le « sport santé » recouvre la pratique d’activités physiques ou sportives qui contribuent au bien-être et à la santé. Il permet de lutter contre la sédentarité, ceci conformément à la définition de la santé par l’organisation mondiale de la santé (OMS) : physique, psychologique et sociale.
La pratique d’activités physiques ou sportives contribue au maintien de la santé chez le sujet sain dans le cadre de la prévention primaire. Elle contribue aussi chez les personnes vivant avec une maladie chronique non transmissible à améliorer l’état de santé. Mais permet aussi de prévenir l’aggravation et/ou la récidive de ces maladies chroniques (prévention tertiaire).
L’Enjeu
Un enjeu de toute une génération, de l’école maternelle à l’âge avancé des seniors, avec des périodes charnières où le risque que la sédentarité fasse de nouveau partie des habitudes de vie.
- Lutter contre l’inactivité physique permet de gagner des années de vie en bonne santé. Diminuer ou de prévenir les risques liés aux maladies chroniques.
- Améliorer, en levant les freins, la pratique des Activités Physiques Adaptées (APA) en prévention primaire et secondaire pour l’ensemble de la population en prenant en compte les exigences de qualification des intervenants et des structures d’accueil.
- Prescrire l’activité physique comme médicament pour les patients porteur d’une Affection de Longue Durée (ALD), mais aussi ceux porteurs de facteurs de risque et présentant une maladie chronique.
- Former les acteurs de la santé et du sport à la mise en place de propositions sécurisées, adaptées, progressives et pérennes.
Bon à savoir :
La prescription du sport santé sur ordonnance (activités physiques à but thérapeutique) est une réalité législative.
Ancienne législation
A compter du 1er Mars 2017 les médecins sont habilités à prescrire aux patients souffrant d’une affection longue durée des activités physiques selon les modalités précisées au JO de la république le 31 décembre 2016.
Rappel de la loi N° 2016-41 du 26 janvier 2016 de modernisation de notre système de santé :
« Article 144 Le titre VII du livre Ier de la première partie du code de la santé publique est ainsi modifié : 1o Le chapitre unique devient le chapitre Ier et son intitulé est ainsi rédigé : « Fondation » ; 2o Il est ajouté un chapitre II ainsi rédigé : « CHAPITRE II « Prescription d’activité physique « Art. L. 1172-1. – Dans le cadre du parcours de soins des patients atteints d’une affection de longue durée, le médecin traitant peut prescrire une activité physique adaptée à la pathologie, aux capacités physiques et au risque médical du patient. « Les activités physiques adaptées sont dispensées dans des conditions prévues par décret. », (modifiée par la loi du 2 mars 2022)
Rappel du décret du 30/12/2016
Le décret précisant les conditions de prescription et le parcours de soins des patients atteints d’une affection de longue durée est repris au JORF n°0304 du 31 décembre 2016 Texte n°48. Le décret n° 2016-1990 du 30 décembre 2016 relatif aux conditions de dispensation de l’activité physique adaptée prescrite par le médecin traitant à des patients atteints d’une affection de longue durée.
- Publics concernés : médecins, patients atteints d’une affection de longue durée.
- Objet : activité physique adaptée.
Instruction interministérielle N° DGS/EA3/DGESIP/DS/SG/2017/81 du 3 mars 2017 relative à la mise en œuvre des articles L.1172-1 et D.1172-1 à D.1172-5 du code de la santé publique et portant guide sur les conditions de dispensation de l’activité physique adaptée prescrite par le médecin traitant à des patients atteints d’une affection de longue durée.
Documents législatifs récents :
La loi du LOI no 2022-296 du 2 mars 2022 visant à démocratiser le sport en France, relative au développement de la pratique pour le plus grand nombre, qui remplace la Loi N° 2016-41 du 26 janvier 2016.
Le décret n°2023-234 relatif les conditions de prescription et de dispensation de l’APA
Le décret n° 2023-235 fixant la liste des maladies chroniques, des facteurs de risque et des situations de perte d’autonomie ouvrant droit à la prescription d’APA
Un peu d’histoire
Le sport santé appartient à deux mondes qui n’ont eu, pendant de longues années en commun, que la protection de la santé de leurs sportifs dans un but de performances ou de pratiques. La gouvernance, la formation initiale, la pratique professionnelle, les milieux sociaux économiques et les formations ont peu réuni les acteurs de la santé et du sport ce qui explique aujourd’hui la diversité des acteurs et des structures.
Toutefois depuis les années 60, grâce au Docteur Kenneth COOPER, qui a vulgarisé le travail de l’endurance par une nouvelle méthode de gymnastique appelé Aérobic, on a pris conscience que le sport pouvez servir une certaine idée de la santé.
Partout dans le monde une prise de conscience de bienfaits de « l’aérobie » a permis de promouvoir le culte de la forme, mais pendant ce temps le monde devenait sédentaire.
En France le sport pour tous voit le jour et des journées à thèmes encouragent le vélo, la natation ou la course à pieds….mais les cardiologues, devant « l’épidémie » de pathologies cardio-vasculaires proposent :
- Les Parcours du Cœur
Les médecins et les cardiologues ont très vite encouragé l’activité physique pour lutter contre les maladies cardiovasculaires. Le sport santé a été intégré aux Parcours du Cœur dès les années 1970.
Le sport santé est donc aujourd’hui partagé entre le monde de la santé, qui prône plus l’activité physique, et le monde du sport qui doit adapter le sport compétitif au plus grand nombre en modifiant règlements et pratiques.
La sédentarité est la 3°cause de mortalité dans le monde. Elle représente un enjeu de santé publique qui mérite une appropriation par les professionnels de la santé. Ces derniers semblent de plus en plus convaincus par les bien-fondés de cette thérapie non médicamenteuse, par manque de connaissance et de temps . Ils sont encore trop peu nombreux à prescrire.
La sédentarité est un fléau au quotidien
La population française est considérée comme sédentaire. En effet un rapport de l’ANSES(1) publié le 15 février 2022 alerte sur les conséquences d’un manque d’activité physique (AP), voire d’un excès de sédentarité. Selon ce rapport, cela expose la population « à un risque de détérioration de la santé par manque d’activité physique ou d’un temps trop long passé assis ». Pour arriver à cette conclusion, l’ANSES s’est autosaisie afin d’analyser des recueils de données de 2016 et 2017 concernant l’AP des 18-64 ans. Les résultats constatent un manque d’AP chez 70% des femmes et 42% des hommes. On note une sédentarité > 8h/jour chez 38% de ces adultes.
(1). Anses. Avis relatif à l’évaluation des risques liés aux niveaux d’activité physique et de sédentarité de la population des adultes de 18 à 65 ans, hors femmes enceintes et ménopausées. (saisine 2017-SA-0064_b). Maisons-Alfort : Anses, 109 p.; 2021. Télécharger le PDF
Ce n’est pas moins d’1/3 des adultes qui cumulent activité physique insuffisante et sédentarité élevée.
Les effets de la sédentarité, par le Pr François Carré
« Un enfant qui ne bouge pas est un futur adulte qui ne fera pas de sport », mais attention un enfant qui bouge ne fera pas forcément un adulte sportif car, aux âges charnières, il peut y avoir une orientation sédentaire des habitudes de vie.
FAQ
- Qui doit piloter le sport santé ?
- Sport santé ou activité physique au quotidien ?
- Rôle des pouvoirs publics ?
- Rôle des organismes de protection sociale ?
- Qui fait quoi et comment ?
- Quelles compétences sont requises ?
- Comment associer les professionnels de la santé ?
- Comment former et mettre à jour les connaissances ?
- Rôle des maisons Sport Santé
- Le public peut s’approprier le sport santé, comment ?
- Quels sont les freins ?
- Comment finance-t-on le sport santé ?
- Comment éviter l’inégalité territoriale ?
Sont autant de questions qui montrent bien les difficultés actuelles.
Pour mieux comprendre la complexité du sport santé : quelques définitions
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) définit la santé comme « pleine jouissance du bien-être social, mental et physique »
Définition de l’Office Mondial de la Santé (OMS) : « la santé n’est pas seulement l’absence de maladies ou d’infirmités, mais un état de total bien-être physique, mental et social» (Charte constitutive, 1946).
La santé est perçue comme une ressource de la vie quotidienne et non pas comme un but de la vie ; elle permet à un groupe ou à un individu d’une part de réaliser ses ambitions et satisfaire ses besoins, et d’autre part, d’évoluer avec le milieu et de s’adapter à celui-ci ; il s’agit d’un concept positif mettant en valeur les ressources sociales et individuelles, ainsi que les capacités physiques. Charte d’Ottawa 1986.
Activité physique
L’OMS entend par activité physique (AP) tout mouvement produit par les muscles squelettiques, responsable d’une augmentation de la dépense énergétique. Selon le contexte ou cette AP se produit, on distingue l’AP professionnelle, domestique, de déplacement ou de loisir.
Toute activité physique a des effets bénéfiques sur la santé. Un minimum d’activité est ainsi recommandé par l’OMS pour maintenir ou améliorer les capacités cardiorespiratoires et fonctionnelles et limiter les risques de maladies chroniques non transmissibles
Pour déterminer la relation dose-effet entre l’activité physique et ses bénéfices sur la santé, des déterminants sont définis : la fréquence, la durée, l’intensité, le type et la quantité.
Exercice physique
L’exercice physique peut prendre des formes diverses : endurance, force, assouplissement, équilibre, être pratiquée seule, en groupe avec ou sans surveillance
Pour déterminer la relation dose-effet entre l’exercice physique et ses bénéfices sur la santé, des déterminants sont définis : la fréquence, la durée, l’intensité, le type et la quantité.
Elle est définie par (FITT)
- La fréquence est le nombre de fois où une activité est pratiquée.
- L’intensité est le rythme de pratique ou l’importance de l’effort nécessaire à la pratique.
- La durée est la période de pratique d’une activité.
- Le type de pratique
Par ailleurs, le volume est le produit des caractéristiques de l’activité physique : l’intensité, la fréquence, la durée de la période et la longueur du programme.
Exemple :
- Une activité d’intensité modérée présente une intensité 3 à 5,9 fois supérieure à celle du repos. Sa capacité est évaluée à 5 ou 6 sur une échelle de capacité personnelle de 0 à 10.
- Une activité d’endurance améliore la fonction cardio-respiratoire : la marche rapide, la course, le vélo, la corde à sauter, la natation…
Le sport
On entend par « sport » toutes formes d’activités sportives qui, à travers une participation organisée ou non, ont pour objectif l’expression ou l’amélioration de la condition physique et psychique, le développement des relations sociales ou l’obtention de résultats en compétition de tous niveaux (Charte européenne du sport 2004).
Activités physiques et sportives
Les activités physiques et sportives (APS) regroupent toutes les pratiques, qu’elles soient sportives, compétitives, de loisirs, extrêmes, libres au cours desquelles le corps est utilisé, mis en jeu et ceci quelle que soit la valeur (physiologique, psychologique, sociologique) que le pratiquant lui prête. Cette définition de l’APS exclut implicitement l’AP liée au travail et c’est dans ce sens que ce terme est généralement employé.
Activités physiques adaptées
Les Activités Physiques Adaptées (APA) regroupent l’ensemble des activités physiques et sportives à des fins de prévention secondaire ou tertiaire, de réhabilitation, de post-réhabilitation, de rééducation, d’éducation ou d’insertion sociale auprès de personnes en situation de handicap et/ou vieillissantes. Elles sont encadrées par un enseignant diplômé en APA et sont prodiguées auprès des personnes en situation de handicaps, et/ou vieillissantes, atteintes de maladies chroniques, ou en difficulté sociale, à des fins de prévention, de réadaptation, de réhabilitation, de réinsertion, d’éducation et/ou de participation sociale.
Chez l’adulte, pratiquer une activité physique régulière et adaptée :
- Elle réduit le risque d’hypertension, de cardiopathies coronariennes, d’accident vasculaire cérébral, de diabète, de certains cancers dont celui du sein et du colon, de dépression et de chute.
- L’APA améliore l’état des os et la santé fonctionnelle. Elle est un déterminant clé de la dépense énergétique et est donc fondamentale pour l’équilibre énergétique, la lutte contre les maladies métaboliques et le contrôle du poids.
- Lire aussi :Activité physique ; contextes et effets sur la santé Synthèse expertise collective :Inserm 2008
Inactivité physique
On parle d’inactivité physique lorsque la personne n’atteint pas les recommandations en matière d’activité physique.
Sédentarité
La sédentarité quant à elle se définit par tout comportement caractérisé par une dépense énergétique inférieure à 1,6 METs (Equivalent métabolique ou Metabolic Equivalent Task) incluant la position assise ou allongée c’est-à-dire proche de l’état de repos.
Le comportement sédentaire est la prépondérance des temps de vie passés à effectuer une activité sédentaire.
Le comportement sédentaire ne représente pas seulement une activité physique faible ou nulle, mais correspond à un ensemble de comportements au cours desquels la position assise ou couchée est dominante. La dépense d’énergie par l’organisme associée à ces comportements est très faible, voire nulle. Parmi les activités sédentaires on note : regarder la télévision, jouer à des jeux vidéo, travailler sur ordinateur, lire, conduire….
Elle est à considérer de manière indépendante de l’(in)activité physique. Il est en effet possible d’être physiquement actif tout en accumulant des comportements sédentaires et ce, sur une même journée .
Le bien-être
Le bien-être est souvent associé au sport santé. Il doit reposer sur la notion de plaisir pour l’amélioration individuelle ou collective d’un ressenti de vie. L’activité physique et sportive peut contribuer à l’amélioration du bien-être quel que soit le niveau ou le type de pratique.
Parcours de santé et parcours sport santé (selon la SF2S)
Un parcours de santé
Il se définit comme la trajectoire globale des patients et usagers dans leur territoire de santé, avec une attention particulière portée à l’individu et à ses choix.
- Ce parcours nécessite l’action coordonnée des acteurs de la prévention, du sanitaire, du médico-social et du social.
- Il intègre les facteurs déterminants de la santé que sont l’hygiène, le mode de vie, l’éducation, le milieu professionnel et l’environnement.
- Si le parcours d’une personne donnée est unique, à l’échelle d’une population on peut repérer et organiser des typologies de parcours a priori et calibrer et anticiper les ressources nécessaires.
- Objectif : Faire en sorte qu’une population reçoive les bons soins par les bons professionnels dans les bonnes structures au bon moment. Le tout au meilleur coût.
Un parcours sport santé
C’est dispositif individuel de développement des ressources de santé physique, mentale et sociale permettant à chacun(e) d’accéder à un projet sportif personnalisé.
- Coordonné par un réseau d’acteurs de la prévention, du sanitaire, du médico-social et du social – associant les représentants des usagers – des systèmes de prévention et de soin.
- Par un accompagnement éducatif et motivationnel préventif et/ou thérapeutique, il vise à permettre à tout public pouvant tirer bénéfice pour sa santé.
- La pratique d’APS Régulière, Adaptée, Sécurisante et Progressive intégrée à son projet de vie.
L’APS comme facteur de santé publique
La Société Française de médecine de l’exercice et du sport, SFMES, a créé une commission Sport et Santé (Martine Duclos, Daniel Rivière).
Le Ministère de la ville et de la jeunesse et sport a créé un pôle ressource National sport santé bien-être adossé à l’instruction interministérielle :
DS/DSB2/SG/DGS/DGCS/2012/434 du 24 décembre 2012 relative à la mise en œuvre opérationnelle des mesures visant à promouvoir et développer la pratique des APS comme facteur de santé publique prévoyait la mise en place de plans régionaux sport santé bien-être pluriannuels, coordonnés par les agences régionales de santé (ARS) et les directions régionales de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale (DRJSCS). Ces plans régionaux devaient être en cohérence avec le contexte sanitaire territorial.
Le « sport-santé » recouvre la pratique d’activités physiques ou sportives qui contribuent au bien-être et à la santé du pratiquant. Ceci conformément à la définition de la santé par l’organisation mondiale de la santé (OMS) : physique, psychologique et sociale.
L’Observatoire de la sédentarité contribue à promouvoir et optimiser la thématique en accompagnant les acteurs.
Pour une France en forme
Sédentarité, inactivité physique, surpoids et obésité progressent tandis que l’espérance de vie de nos enfants régresse: il s’agit d’un problème majeur de santé publique. Un collectif d’experts du sport santé s’engage depuis 2018 pour que la pratique de l’activité physique devienne une Grande Cause Nationale
Prévenir l’aggravation et/ou la récidive de l’habitude de vie sédentaire
La pratique d’activités physiques ou sportives contribue au maintien de la santé chez le sujet sain dans le cadre de la prévention primaire tout au long de la vie. Elle contribue aussi chez les personnes vivant avec une maladie chronique non transmissible à améliorer l’état de santé et à prévenir l’aggravation et/ou la récidive de ces maladies chroniques (prévention tertiaire).
« La difficulté d’organiser en France le sport santé qui de plus ne bénéficie pas de « ressorts » en raison des freins en lien avec l’organisation politique des acteurs et de la promotion dont l’attribution des clés du pilotage au Ministère des sports » (source Anne Vuillemin, La santé en action N°433 publication INPES).
Trouvons nos repères dits « sport santé »
Les appellations : Activité physique de loisir, Sport-santé, activité physique, activité sportive, sport loisir, sport, sport de compétition, activité physique adaptée (APA)…Rééducation , réathlétisation, réadaptation, kinésithérapie etc…
Les intervenants : Association sport pour tous, association locale municipale de gym volontaire, association sportive, club sportif ,club sport santé, salle de fitness, salle de remise en forme, salle kiné santé, maison sport santé, ville sport santé, label privé sport santé, consultation sport santé etc….
Les acteurs : Entraineur, coach sportif, animateur de loisir sportif, coach athlé santé, éducateur sportif, éducateur médico sportif, éducateur territorial sportif, maitre-nageur sauveteur, professeur de sport, coach de fitness, prof APA, préparateur physique, kinésithérapeute, ergothérapeute etc…………..
Les financeurs : Le particulier, la mairie , la communauté de communes, le département, la région, l’état, l’ARS, l’Agence Nationale du Sport, le CNOSF, les fédérations, les ligues, les mutuelles, les entreprises, les caisses de retraites, les fondations de grands groupes industriels, les CCAS, l’assurance maladie (peu sur expérimentations des caisses locales)…et bien d’autres, mais le reste à charge est inégalitaire et souvent trop important ou inaccessible afin de créer pour les acteurs un modèle économique durable d’autant que les financements sont tout sauf durables et renouvelables
Comment le patient peut se retrouver dans ce nuage de compétences, de qualifications et de propositions de pratiques sans aucun langage commun ?
Différents types d’exercices selon la HAS
- Les exercices d’endurance améliorent la capacité cardio-respiratoire et donc diminuent l’essoufflement.
- Les exercices de renforcement musculaire augmentent la force, la puissance et l’endurance musculaires.
- Les exercices d’équilibre et d’assouplissement améliorent la souplesse et la coordination des gestes.
Tous ces exercices sont retrouvés dans chaque déclinaison de pratiques et ne sont donc pas déterminants pour le choix du patient .
Le frein du développement du sport santé est évident il n’y a aucune adéquation de langage entre l’offre et la demande !
Qui contacter ?
L’offre d’activités sportives des communes est généralement décrite sur leurs sites Internet.
Pour trouver des activités de sport-santé, consultez le MédicoSport-santé®, annuaire actualisé des fédérations sportives dans le sport-santé et leurs indications, publié par le Comité national olympique et sportif français.
Quatre types de structures proposent de l’activité physique adaptée (APA) : certaines structures fédérales sportives, des associations sportives, des centres hospitaliers privés et publics et les Maisons sport-santé. Ressources HAS
Pour mieux comprendre le sport santé en prévention primaire rejoignez les 2500 personnes ayant participé au MOOC « Préventeur Sport Santé » by IRBMS.
Commentaires by IRBMS
Le sport santé reflet d’un inégalité sociale et territoriale de santé
Ceux qui s’impliquent pour la thématique dite sport santé, et il existe de très belles initiatives territoriales, connaissent les limites de la promotion de la prévention en matière de santé publique… des messages généraux qui incitent à bouger plus, du plan National sport santé, du pôle national sport santé et des outils proposés comme le MédicoSport-santé® peu contributifs en réalité pour amener une appropriation de la thématique sport santé par le grand public et les médecins.
De plus, le rôle encore bien timide et trop inhomogène des maisons sport santé avec un label peu visible, sauf pour certains professionnels ou exception de réussites locales encore rares, doit être redéfini et évalué au niveau local (rôle des ARS). Il reste les services hospitaliers privés et publics qui s’investissent dans l’activité physique comme thérapie non médicamenteuse ; mais même si l’activité physique est de plus en plus préconisée par de nombreuses études et publications, tout reste encore confidentiel en raison du frein aux financements en favorisant soit l’éducation thérapeutique soit les centres de réhabilitation bien connus en cardiologie ou pneumologie soit les initiatives en cancérologie. Mais l’inégalité territoriale est criante tant les initiatives sport santé dépendent du bon vouloir local et de l’investissement personnel des acteurs.
Il existe beaucoup d’acteurs investis dans le cadre de la prévention primaire, et par exemple l’Observatoire de la Sédentarité en est un exemple et les rappels constants du professeur Carré de Rennes à bouger plus et mieux sont aussi des stimulants pour tous les acteurs motivés en recherche de moyens… mais nous gardons, malgré cet investissement de personnalités reconnues et écoutées, depuis plus de 30 ans, les mauvais chiffres des maladies chroniques non contagieuses et la sédentarité touche toutes les tranches d’âges de la population.
Chiffres clés des indicateurs de santé de la tranche d’âge 40-54 ans
- 25% des Français de 45-54 ans sont hypertendus, 50% non diagnostiqués avec une dégradation de la prise en charge de l’hypertension artérielle en particulier chez les femmes.
- 28% des femmes et 45% des hommes de 45-54 ans présentent une hypercholestérolémie LDL avec une dégradation de la prise en charge médicamenteuse de l’hypercholestérolémie et une diminution de son dépistage depuis plus de 15 ans.
- 10% des Français de 40-54 ans sont pré-diabétiques.
- +21% de femmes en surpoids âgées de 40 à 54 ans depuis ces 15 dernières années.
- Forte augmentation des taux d’hospitalisation pour exacerbation de BPCO depuis 2000 chez les 45-54 ans : +1,5 % par an en moyenne chez les hommes, +7,4 % par an en moyenne chez les femmes.
- 25% des femmes et 30% des hommes de 45-54 ans fument du tabac quotidiennement avec un nombre de cas en augmentation chez les femmes de cette classe d’âge depuis les années 2000.
- 20% des 45-54 ans dépassent les repères de consommation d’alcool.
- 50% des femmes et 30% des hommes de 40-54 ans présentent un faible niveau d’activité physique.
- 15,6% des femmes de 35-44 ans présentent un état dépressif caractérisé ; ce taux est en augmentation depuis 2010.
Il est temps que les pouvoir publics financent de façon pérenne l’activité physique à but de santé et passent de la médiatisation stérile avec des aides peu ciblées à l’efficacité sur le terrain.
Oui il est temps de changer de paradigme car l’enjeu de santé publique permettant de rembourser, selon certaines conditions, l’activité physique comme thérapie non médicamenteuse, touche plus de 20 millions de personnes en France. Il est d’ailleurs probant de constater la « naissance » en 2023 d’un énième plan anti-obésité voulu par le ministre de la santé !
Pour Santé Publique France « Adopter plusieurs comportements positifs à la mi vie augmente le bénéfice de vieillir en bonne santé par rapport à des comportements individuels ».
Promouvoir l’activité physique au quotidien est l’un de ces comportements positifs, et il est possible de s’appuyer sur les forces territoriales actives afin de dupliquer sur tous les territoires car les portes d’entrées à la pratique de l’activité physique sont diversifiées ainsi :
la Haute Autorité de Santé (HAS) distingue :
– l’activité de rééducation / réadaptation
– les programmes d’activité physique adaptée (APA)*
– les activités physiques ou sportives (APS) à des fins de santé autrement nommées sport-santé*
– les activités sportives quotidiennes de loisir et les activité physique de la vie quotidienne comme jardiner, bricoler, sortir son chien, aller faire ses courses à pieds, monter plus d’escaliers en se privant des ascenseurs, etc…..
De plus, lorsque le but du pratiquant est l’amélioration de son état de santé, il est nécessaire de tenir compte des relations à double sens entre les exercices physiques, la condition physique et la qualité de vie :
– la condition physique et la qualité de vie déterminent le choix des exercices physiques à partir d’un bilan initial composé de tests physiques et de questionnaires psychosociaux,
– les effets des exercices physiques sur la condition physique et la qualité de vie doivent être évalués dès les bilans puis lors de l’évaluation finale.
Dans le cadre de parcours de prévention pour des pratiquants nécessitant un encadrement, il est donc nécessaire de retenir la notion d’exercice physique à but de santé. De notre côté, « rendre l’exercice physique à but de santé accessible à tous, partout, tout le temps » n’est déjà plus une promesse, mais un engagement transformé dans le réel.
Mieux connaître les enjeux
- Préventeur Sport Santé de niveau 1 > Accéder au Mooc
Ce programme, soutenu par la Région Hauts-de-France, s’adresse à toute personne désirant s’impliquer dans des actions de prévention primaire pour lutter contre la sédentarité. L’inscription à ce MOOC est gratuite.
- Prescrire le Sport Santé sur Ordonnance > Accéder au Mooc
Ce programme, soutenu par la Région Hauts-de-France, est destiné aux médecins et professionnels de la santé afin de pouvoir prescrire le sport santé. Il s’adresse également aux acteurs qui désirent acquérir un langage commun en lien avec cette prescription. L’inscription à ce MOOC est gratuite.
Quelques réseaux sport santé : déjà une histoire ancienne pour certains !
Colloque « Activités physiques et sportives : un enjeu pour la santé » (pdf, avril 2014).
Le réseau « Picardie en forme »
Ce projet a été mis en place en 2011. Il est porté par le CROS Picardie qui est chargé de coordonner et d’animer le réseau. Le public cible couvre les sédentaires séniors et les personnes atteintes de pathologies chroniques – (Diabète de type 2, cancer, maladie cardio vasculaire, BPCO et obésité). C’est un dispositif de remise à l’activité physique, personnalisé et adapté aux besoins de la personne. Les modalités de fonctionnement sont les suivantes :
- Le professionnel de santé, généralement le médecin, suite à un examen clinique, oriente la personne vers le dispositif d’évaluation et d’orientation « Picardie en forme ».
- « Picardie en forme » va procéder à un bilan initial de condition physique. Les capacités d’endurance, d’équilibre, de force et de souplesse vont être évaluées.
- Suite aux résultats, la personne sera orientée soit vers un atelier passerelle de retour à l’activité physique pour une période de 3 mois, soit directement vers une association sportive labellisée « Picardie en forme » qui propose, sur des créneaux spécifiques, des activités adaptées au profil de l’usager.
- Un retour d’information sur l’évolution de la personne vers le réseau et le médecin traitant est prévu.
- Les différents acteurs sont formés par le réseau.
- La licence sportive est prise en charge par le réseau à concurrence d’un certain montant
Réseau ef FORMip de midi Pyrénées
Ce projet est né en 2005 à l’initiative du Médecin Conseiller de la DRJSCS et du Chef de Service de Médecine du Sport du CHU de Toulouse. Il fonctionne selon le principe d’une association type loi 1901 et a été reconnu « Opérateur Régional Sport Santé » par l’ARS de Midi-Pyrénées. Il a pour objet de lutter contre la sédentarité des porteurs de pathologies chroniques, qu’il s’agisse de personnes dites valides ou de personnes en situation de handicap.
Les modalités de fonctionnement sont les suivantes :
- Organisation d’une formation initiale commune de 2 jours pour des médecins et des éducateurs sportifs déjà diplômés.
- Le médecin formé par efFORMip réalise une consultation médicale (financée par efFORMip). Au terme de laquelle il délivre une prescription avec les recommandations nécessaires, sans divulgation du secret médical.
La coordination du réseau oriente le patient vers un club sportif qui propose des séances (2 à 3 par semaine). Elles sont animées par un éducateur, formé par l’association efFORMip. La licence sportive est prise en charge pendant 1 an par l’association à concurrence d’un certain montant.
- La compliance du sujet au programme est facilitée par un système de « coaching ».
- Le but final est l’autonomisation du patient
Le réseau SAPHYR de Lorraine
SAPHYR est un dispositif passerelle d’accompagnement, né fin 2009, et mis en œuvre (première inclusion des patients) en septembre 2010. Il est porté par le CROS Lorraine qui assure sa coordination. L’objectif principal du dispositif est de favoriser la pratique régulière d’une activité physique à des fins de santé.
- Le médecin traitant sélectionne les patients qu’il souhaite orienter vers ce dispositif. Cependant, la décision finale revient au patient selon sa volonté.
- La personne est orientée vers un éducateur sportif formé. Ce dernier l’intègre au sein d’un groupe, pour 10 séances d’activité d’entretien sur une période de 1 à 2 mois. Puis les patients intègrent un club sportif à proximité de chez eux, en prenant une licence. Chaque personne fait l’objet d’un suivi semestriel par un chargé de mission intégré dans le dispositif SAPHYR.
Le réseau sport santé bien-être de Champagne-Ardenne
Ce projet a été mis en place à l’initiative du médecin conseiller de la DRJSCS de Champagne-Ardenne. En mai 2009, une association type loi 1901 a été créée pour porter le réseau. La phase opérationnelle du projet (recrutement des futurs pratiquants) a commencé en 2011.
Les modalités de fonctionnement sont les suivantes :
- Organisation d’une formation initiale d’éducateurs sportifs déjà diplômés sous forme de 4 modules.
- Toute personne sédentaire, porteuse ou non de maladie chronique, peut être concernée.
- Le médecin réalise un bilan médico-sportif. Puis il oriente la personne vers un programme sportif adapté dans une structure sportive sous convention avec le réseau « Sport-Santé Bien-être ». C’est un professionnel qui assure la coordination. Ce dernier réalise un bilan afin de juger si la personne nécessite un accompagnement pour l’activité.
- Une évaluation médico-sportive est renouvelée un an après.
Le réseau sport santé bien être en Nord Pas-de-Calais (Hauts-de-France by IRBMS)
L’Institut Régional du Bien-être de la Médecine et du Sport Santé de recherche du bien être de la médecine et du sport santé(IRBMS), précurseur de la promotion du sport santé, grâce à un partenariat avec le Conseil Régional ayant débouché sur la mise en place en 1997 d’actions de prévention pour la pratique d’un sport dans un but de santé. Ce programme est intitulé : Sport Passion Sport Santé, les Fruits de la Passion. Il propose : l’étude de la mise en place d’une coordination régionale dans le but de répondre aux enjeux de santé publique liés au développement des maladies chroniques et à leurs prises en charge par la proposition d’activités physiques adaptées (APA).
Membre fondateur et VP à la formation du collectif France sport santé, l’IRBMS propose aussi l’Observatoire Médical du Sport Santé
Quelques exemples d’associations « sport santé »
- Azur sport santé : Membre du collectif France sport santé cette association qui est aussi maison sport santé propose de nombreux intervention et formations
- APS Vosges : Membre du collectif France sport santé et maison sport santé, elle apporte des conseils et/ou un accompagnement pour entretenir et améliorer sa santé grâce à la pratique d’une activité physique régulière, adaptée, sécurisée et progressive
- Prescri’mouv Grand Est : Dispositif régional Prescri’mouv a pour objectif d’améliorer la santé et la condition physique des patients adultes atteints d’une pathologie de la liste ALD 30
- Mon stade : Pour améliorer votre santé dans le cadre du « sport sur ordonnance », pour entretenir votre bien-être ou bien encore pour faciliter votre performance sportive, nous mobilisons le meilleur des connaissances et des compétences au service de vos projets d’activité physique et sportive. Label maison sport santé
- Cami Sport & Cancer : Depuis sa création en 2000, la CAMI Sport & Cancer s’efforce chaque jour d’implanter, dispenser et développer des programmes de thérapie sportive pour permettre à des milliers de patients touchés par un cancer d’être pris en charge pour diminuer les effets secondaires des traitements, améliorer leurs chances de rémission, diminuer leurs risques de rechute et améliorer leur qualité de vie.
- Sport santé 86 : Pour atteindre l’objectif général d’améliorer la santé des habitants de la Vienne par la pratique d’une activité physique régulière
- Prescri’forme Ile de France : Le dispositif Prescri’Forme donne la possibilité au médecin traitant de prescrire de l’activité physique adaptée à ses patients.
(Liste non limitative. Si vous désirez vous faire connaître : contact@medecinedusport.fr)
Exemples de villes sport santé :
- Strasbourg
- Château-Thierry
- Biarritz
- Dunkerque
- Et bien d’autres ……
- Réseau des villes sport santé
Comment parle-t-on de l’activité physique ?
Il n’y a pas comme pour la pratique sportive de dénomination permettant de lier une forme d’activité physique à une adaptation physiologique de l’organisme comme par exemple les efforts en aérobie (avec consommation de l’oxygène qui facilite le mouvement sans accumulation de déchets) ou autre exemple les efforts de type résistance (efforts brefs et intenses qui sollicitent les réserves et produisent des déchets).
L’activité physique ne se définit pas en type de pratique, mais selon la seule échelle d’intensité retenue en lien avec la fréquence cardiaque sollicitée (% de la Fc Max) de légère à très élevée, ce qui est peu parlant pour les patients et encore plus difficile de quantifier pour de nombreux acteurs qui n’ont pas les moyens de vérifier la Fc cible.
Rôle du médecin traitant
Il est au centre du dispositif sport santé sur ordonnance même si celui-ci est partagé historiquement par des médecins spécialisés qui utilisent la réadaptation comme outil d’amélioration de la qualité de vie chez de nombreux malades chroniques.
Les travaux publiés par l’IRBMS (thèses) apportent tous les mêmes conclusions : l’absence de formation, le manque de temps, pas de lettre clé et le financement inexistant.
Exemple de ROSP en 2021 : Pas de plus-value concernant l’introduction de l’activité physique adaptée dans le parcours de soin du diabétique.
Nous pouvons proposer la formation mais pour les autres items cela relève des concertations et discussions entre autorités et professionnels de la santé. L’IRBMS propose un MOOC gratuit dédié à la prescription du sport sur ordonnance.
Ainsi devant la non prise en charge par l’assurance maladie de la thérapie « activité physique », le médecin doit se contenter d’un dialogue avec son patient du type de ce tableau ci-dessous ou en conseillant l’achat et l’utilisation d’une Appli d’activité.
Le sport santé est une réalité car mobilisant de nombreux acteurs, mais le frein financier est à l’origine du peu d’appropriation de la thématique par les médecins traitants et leurs patients.
Exemple de message mobilisateur diffusé par Azur sport santé (cette affichette pourrait être placée près des ascenseurs des grandes tours de bureaux)
Mais malgré tous ces freins et obstacles, le sport santé devient peu à peu une force territoriale.
L’exemple du maillage territorial du sport santé en Haut de France (d’après la conférence régionale du sport 2022)
Les maison sports santé
Selon le ministère, il s’agit :
- D’accueillir le public.
- De renseigner sur les offres de pratiques d’activités physique et sportives disponibles localement Informer.
- De conseiller sur les bienfaits de l’activité physique et sportive et de l’activité physique adaptée.
- D’orienter vers des professionnels qualifiés et une activité physique et sportive adaptée à leurs besoins.
Conclusion
La notion de sport santé apparue dans les années 1970 avec les parcours du cœur, a fédéré autour de l’absence de financement de nombreux acteurs démunis de moyens mais très actifs et efficaces au sein des territoires, espérons que l’enjeu de santé publique reconnu par tous les décideurs depuis les années 2 000 permettra enfin 50 ans plus tard de donner à tous les patients un espoir de prise en charge à la hauteur des enjeux de la lutte contre la sédentarité et la pandémie de maladies chroniques.
La sédentarité peut aussi être prise en charge individuellement par les déplacements actifs.. Ceci par une modification des habitudes de vie au quotidien. C’est-à-dire en augmentant les temps actifs comme prendre l’escalier à la place de l’ascenseur.
De l’école primaire au collèges en passant par les lycées puis l’université, les entreprises et les collectivités et au passage à la retraite le sport santé doit être un continuum de la vie
Les acteurs du sport et de la santé doivent trouver, en utilisant un langage commun, les moyens d’une collaboration au service d’une population cible de plus en plus nombreuse
Ressources
L’IRBMS vous conseille dans votre pratique sportive…
… et vous propose des articles complémentaires pour en savoir plus:
- Coût de l’inactivité sportive
- Lignes directrices de l’OMS sur l’activité physique et la sédentarité : en un coup d’œil (Pdf, 24 pages, 1,44Mo).
- La Santé en Action (décembre 2020) : Promouvoir la santé par l’activité sportive et physique (Santé Publique France, 48 pages, 6Mo).
- Sport Santé, le ressenti des patients (Dunkerque)
-
Aide à la prescription d’activité physique : enquête auprès des médecins généralistes de la zone Lens-Hénin (Thèse N. Pellegrin)
-
Analyse des ressentis et des freins concernant la prescription d’activités physiques adaptées pour les patients en affection de longue durée chez des médecins généralistes ayant réalisé une formation à cette prescription (Thèse B. Rucar)
- Pour une approche médicale du sport santé : L’Observatoire Médical du Sport Santé (OM2S)
- Une brochure : Dites oui à l’activité physique
Liens web
- https://www.irbms.com/wp-content/uploads/2012/11/bienfaits-de-lactivit%C3%A9-physique.pdf
- http://www.who.int/dietphysicalactivity/pa/fr/
- http://www.sports.gouv.fr/pratiques-sportives/sante-bien-etre/
- http://www.sports.gouv.fr/pratiques-sportives/sante-bien-etre/Le-Pole-Ressources-national-Sport-et-Sante-11176/article/Pourquoi-promouvoir-la-sante-par-le-sport
- http://www.inserm.fr/thematiques/sante-publique/dossiers-d-information/activite-physique
- http://www.mangerbouger.fr/bien-manger/que-veut-dire-bien-manger-127/les-9-reperes/activite-physique-au-moins-30-minutes-par-jour.html
- http://reseauvillesactivespnns.fr/
- http://observatoiresedentarite.com/
- http://www.villes-sante.com/category/actions-des-villes/activite-physique-sports/