L’aquajogging (ou aquarunning) est un sport aquatique qui consiste à reproduire en milieu aquatique les mouvements de la course à pied.
Les bienfaits de la thalassothérapie ne sont plus à démontrer. Depuis les Romains les thermes sont connus, mais bien avant Euripide (né à Salamine vers 480 av. J.-C., mort en Macédoine en 406 av. J.-C., est un des trois grands tragiques de l’Athènes classique, avec Eschyle et Sophocle) a dit « la mer lave les maux de tous les hommes ».
Les médecins préconisaient très vite l’aquajogging comme technique de rééducation post traumatique.
En effet les bienfaits de l’eau sont nombreux : grâce à la pression de l’eau et à sa résistance, le sang remonte plus aisément vers le cœur et la fréquence cardiaque peut s’adapter parfaitement sans subir les chocs répétés d’un sol, les articulations sont donc moins sollicitées et on souffre moins que lors d’un jogging normal. Par ailleurs, la marche aquatique développe la souplesse, la force et l’endurance.
Le saviez-vous ?
La région de Dunkerque, et sa côte, fut à l’origine du développement du longe-côte. Le longe-côte ou la randonnée aquatique est un sport pratiqué à l’origine dans le nord de la France (Dunkerque, Bray-Dunes), sur des plages de sable, consistant à marcher avec de l’eau jusqu’au diaphragme en s’aidant éventuellement d’une pagaie pour avancer.
Apports de la marche ou de la course en mer sur le sable :
- Contraintes articulaires diminuées.
- Pression de l’eau avec son effet drainant.
- Qualité de l’air et la diminution de la pollution atmosphérique au niveau de la mer.
- Proprioception développée grâce aux appuis instables sur le sable.
- Le soleil mais… en se protégeant des UV .
- La facilité de bouger avec une sensation naturelle de résistance.
- Le bien-être moral par le dépaysement et la beauté des paysages.
Dangers et précautions de pratique
Même si la France possède plus 13 000 km de côtes dont 5 500 en Métropole, il faut respecter les interdictions d’accès ou les dangers temporaires lors des coefficients exceptionnels de marées.
- La météo qui peut être changeante.
- Hydrocution ou fringale par mauvaise alimentation et absence d’hydratation .
- Les dangers invisibles sur le sable (éviter de marcher ou courir pieds nus).
- Les trous ou variations de fonds.
- Allergie à l’eau ou température trop basse de l’eau.
Contraintes cardiaques
La vitesse de marche ou de course + la résistance de l’eau + la hauteur de l’eau = puissance à développer.
La fréquence cardiaque ne doit pas dépasser 220-âge (contrôle avec capteur).
Équipement
- Des chaussures pour éviter blessures de coquillages ou piqûre de vive.
- T-shirt ou combinaison, si beau temps simple maillot type shorty près du corps pour éviter les prises d’eau.
- Crème solaire ou crème spéciale de protection à l’eau salée.
- Gants en néoprène si eau à moins de 17°.
- Lunette de soleil de type masque.
- Bonnet, casquette ou cagoule selon la météo.
- Gourde de ceinture.
- GPS, téléphone portable, cardio, santé connectée, sac étanche…
Conclusion
Pour son bien-être, pour récupérer sa forme ou même pour soigner une blessure l’eau de mer, mais aussi l’eau douce, est une excellente alternative à vos méthodes habituelles de pratique.
Profitez de vos vacances pour découvrir les bienfaits ou si vous habitez près d’un lieu de pratique n’hésitez pas, car c’est bon de bouger pour votre santé.