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Blessures et traumatologie du tennis

Tennis : les blessures fréquentes

Le tennis, sport pratiqué par de nombreux adeptes, peut induire certaines pathologies.

Le tennis est un sport populaire qui fait le bonheur de nombreux pratiquants. En 2013, 12 515 tournois ont été organisés en France. 380 045 compétiteurs ont été classés. 2 100 248 rencontres ont été jouées, 1 455 399 dans le cadre d’épreuves individuelles, 644 849 dans le cadre d’épreuves par équipes. Soit une moyenne de 10,44 matches par compétiteur (source : FFT).

Les pathologies traumatiques en lien avec la pratique du tennis

Les entorses de la cheville : classique faux mouvement avec blocage. Il s’agit le plus souvent d’un mécanisme de torsion en varus au niveau du ligament latéral externe.

Les entorses du genou : plus rare qu’au football et au ski. Le diagnostic d’entorse du genou est quelquefois rendu difficile par la douleur immédiate occasionnée par cette lésion et le gonflement immédiat du genou.

Les entorses du poignet et fracture du scaphoïde : les chutes sont fréquentes sur terrain glissant, terre mal répartie ou sur moquette glissante. La tenue de la raquette déstabilise l’équilibre habituel et le poignet est souvent l’articulation de «  réception ». La chute en extension et en reculant expose particulièrement le scaphoïde os fragile qui s’exprimera quelques jours ou semaine après le traumatisme. Il faut donc toujours y penser.

Les lombalgies et cervicalgies aiguës : le rachis est exposé lors des coups un peu forcés et surtout en fin de partie ou chaque point compte ; Etirez-vous au changement de côté si vous possédez un rachis fragilisé.

Le tennis leg : Claquage du mollet typique du tennis et aussi en jeu de double.

Les technopathies ou pathologies micro traumatiques

Le tennis elbow tendinite typique du coude chez le joueur de tennis débutant ou confirmé.

Les atteintes neurologiques de l’épaule : en priorité c’est le grand dentelé qui est touché ou nerf de Charles Belle ou nerf thoracique long (nerf moteur qui innerve le muscle dentelé antérieur). Le signe clinique est évident avec un décollement de l’omoplate.  Beaucoup de joueurs souffrent de l’épaule car le service est un geste agressif et exigeant afin de se mettre à l’abri d’un retour gagnant. Les attentes neurologiques sont fréquentes et diagnostiquées tardivement. Un examen clinique recherchera des déficits musculaire aidé par cela par des examens d’imagerie et aussi neurologique comme l’EMG. Un travail de musculation préventif est conseillé afin de limiter les risques. La chirurgie peut être indiquée pour lever les conflits.

Focus

Prévention et préparation

Une musculation prévention des chaines antérieures et postérieures. Faire un travail proprioceptif avec balle contre un mur. Le travail avec bande de rééducation est très utile. Faire des pompes et renforcer les rotateurs. Pensez aux étirements !!

  • Un bon échauffement
  • Bien monter son service et coordonner les phases
  • Éviter les effets de balle et si possible travailler l’astuce plutôt que la force et la vitesse !!!!!!
Notre brochure : Étirements et gainage

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La tendinite du poignet est caractérisée par une douleur à la frappe de balle puis dans les gestes de la vie quotidienne.

La fracture de l’apophyse de l’os crochu : Ce petit os du poignet est en conflit avec la raquette et son apophyse se casse donnant des douleurs. Il faut réaliser un scanner pour faire le diagnostic et réaliser chirurgicalement l’ablation de ce crochet rompu.

Les rachialgies chroniques : le mal de dos est fréquent au tennis et peu quelques fois décourager le pratiquant. La prévention est essentielle.

Les pubalgies : atteinte inflammatoire de la symphyse pubienne cette pathologie du footballeur est aussi rencontrée chez le joueur de tennis avec une sangle abdominale faible.

Périostites ou fractures de fatigue : Véritable souffrance de l’os en lien avec un surmenage sportif, il s’agit d’une véritable technopathie.

Les tendinites de la hanche et arthrose de hanche : la hanche souffre en lien avec la force des frappes et les pivots sur la hanche . De nombreux champions ont mis fin à leur carrière en raison d’une « souffrance » de hanche.

La tendinite du tendon d’Achille : Il s’agit d’une douleur fréquente du tendon d’Achille en lien avec une mauvaise adaptation pied /sol.

Souffrance du pied et aponévroses plantaires : De la simple ampoule au turf toe syndrome (entorse du gros orteil) le pied est fragile et le changement de surface multiplie les risques.

 

La raquette de tennis idéale : conseils et prévention