La sédentarité est le 4° facteur de risque de mortalité globale . Il faut lutter contre ce fléau dès le plus jeune âge ;en effet lutter contre les inégalités sociales est un objectif qui s’inscrit dans une démarche précoce dès la maternelle.
Pour préconiser une activité physique doit connaitre des méthodes et des principes spécifiques , qui prendront en compte l’endurance en général, l’endurance musculaire locale, la force musculaire, la vitesse, l’agilité, la souplesse et le rôle du poids corporel dans la pratique de cette activité sportive.
Par ailleurs, le dosage de l’entraînement aura de l’importance en prenant en compte l’intensité, la fréquence, la durée des séances d’entraînement.
Constat : un niveau d’activité physique des jeunes insuffisant
Les activités physiques et sportives pratiquées par les jeunes incluent globalement la pratique obligatoire dans le cadre du cursus scolaire, en cours d’éducation physique et sportive, à laquelle s’ajoutent les 3 types de pratiques suivants :
- l’activité physique dans la vie quotidienne, représentée entre autres par les trajets dits « actifs » entre le domicile et l’établissement scolaire ;
- les activités physiques et sportives de loisirs encadrées, en club, en association y compris par le biais des associations scolaires (UNSS, USEP) et dans le cadre de l’éducation populaire et des accueils collectifs de mineurs à caractère éducatif.
- les activités physiques et sportives de loisirs libres, correspondant aux activités physiques non encadrées, pendant les loisirs et les vacances scolaires.
Si les enquêtes françaises récentes indiquent que les jeunes constituent le groupe d’âge le plus actif physiquement, cette réalité en dissimule une autre moins favorable.
La société a considérablement évolué en quelques décennies. L’industrialisation, la mécanisation, l’urbanisation ont bouleversé les modes de vie.
Il est certain que les activités de loisirs ont connu un développement important mais elles ne permettent pas de compenser la diminution de l’activité physique quotidienne liée aux transports ou aux occupations scolaires et domestiques.
De plus, l’accès à des chemins piétonniers ou cyclables, aux parcs et à des zones de loisirs, est souvent rendu difficile par l’urbanisation extensive. L’évolution de l’offre de loisirs dits « passifs » (télévision, jeux vidéo …) favorise les comportements sédentaires.
Bien que le nombre d’heures de sport prévues dans les programmes scolaires français par les textes officiels soit parmi les plus importants de la communauté européenne et malgré une offre de loisirs importante, la moitié à peine des jeunes, en France, atteignent le niveau d’activité physique défini par les recommandations [1]. Les enquêtes de population indiquent que 40 à 60% des enfants et des jeunes ne pratiquent pas d’autre d’activité physique que celle des cours obligatoires à l’école.
Une diminution des activités physiques et sportives de loisirs est observée avec l’âge, notamment à l’adolescence. Ainsi à 11 ans, 65% des enfants sont inscrits dans une association sportive alors qu’à 18 ans, ils ne sont plus que 42%. La baisse de pratique touche particulièrement les filles.
Extrait de Nord en forme proposé par Anthony Bacquaert Chef de Projets Sport Santé Chef de Prévention par la promotion d’une pratique régulière d’une activité physique Acti’Physicien
Formateur Référencé Programme National Nutrition Santé – Anthony.bacquaert@lesportsante.fr
[1] : Escalon H, Bossard C, Beck F : Baromètre santé nutrition 2008. Saint Denis : Inpes, coll ; baromètre santé 2009
répond aux constats en apportant des réponses simples, applicables partout et ludiques.
Nous avons beaucoup aimé le chapitre 5 qui apporte clé en mains des séquences de jeux qui s’adresse non seulement à tous les éducateurs mais aussi aux parents qui peuvent les organiser lors de sorties familiales en campagne ou à la mer.
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