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Perte de poids et sport

Boulimie Anorexie

Les carences nutritionnelles reposent sur une alimentation déséquilibrée. Comment bien entamer sa perte de poids ?

Pour mieux gérer votre perte de poids, ne confondez pas surpoids et obésité et quelques kilos superflus dans le cadre d’un poids normal.

Il faut comprendre que le surpoids et l’obésité sont dus à un déséquilibre alimentaire quantitatif, associé le plus souvent à un déséquilibre qualitatif (excès de graisses et de sucres raffinés) et à d’autres facteurs qui favorisent la prise de poids : niveau d’activité physique insuffisant, la sédentarité, la mauvaise qualité du sommeil et des facteurs génétiques.

 

En France, la prévalence du surpoids et de l’obésité est respectivement de 34 et 17 % chez l’adulte (18 à 79 ans) avec de fortes disparités régionales et sociales.

La nouvelle étude sur l’obésité en France. Les indicateurs de santé sont alarmants en 2020 ! Consultez les statistiques…

 

Perdre du poids

Changer vos comportements et soyez patient il faut de 4 à 8 semaines pour obtenir les résultats attendus de votre perte de poids!

Comment y arriver ?

Il faut diminuer les apports caloriques alimentaires par rapport au niveau des dépenses énergétiques. Ainsi vous dépensez plus d’énergie que vous en ingérez, d’où une balance énergétique négative, qui oblige l’organisme à puiser dans ses réserves.

Oui, mais pas au détriment de votre santé !

Les adaptations alimentaires dans un but de perte pondérale s’orientent vers la gestion des aliments mais également des rythmes (peut-être perdus) des repas : elles concernent… le choix des « bons» aliments de saison, leur mode de cuisson, la répartition des prises alimentaires au cours de la journée.

Bouger plus au quotidien, utiliser les mobilités actives et se mettre aux sports à haute exigence caloriques

Pour être réellement bénéfique, l’activité physique doit devenir une habitude quotidienne. Pour rester motivé, voici quelques astuces :

Perdre quelques kilos ou des bourrelets inesthétiques

Les experts de l’IRBMS répondent à ces interrogations!

 

Quelles sont les personnes concernées par la perte de poids « esthétique »

Le désir de perte de poids peut relever de plusieurs motivations.

Pour perdre du poids et éliminer les kilos superflus on pense naturellement au régime mais souvent on oublie que l’activité physique et/ou le sport doit faire partie du programme minceur

La personne non sportive ayant quelques kilos à perdre se pose ces questions mais de nombreux sportifs souhaitent aussi perdre du poids à un moment donné dans leur saison sportive s’en posent aussi

C’est le cas, bien sûr, dans les disciplines à catégories de poids qui justifient de respecter un poids maximal autorisé. Cette volonté de perdre du poids peut toutefois se rencontrer dans n’importe quelle discipline.

Cela correspond généralement à un désir de «se sentir mieux » dans son corps, de se sentir plus performant, plutôt que de répondre à une obligation réglementaire. Dans ce cas, la perte pondérale est habituellement faible, de l’ordre du kilo. Il faut veiller à ne pas tomber dans l’excès, et ne pas considérer que toute perte pondérale est forcément synonyme de meilleure performance, bien au contraire.

L’objectif est ici de décrire quelques adaptations alimentaires, et certaines modifications de comportement, nécessaires pour bien gérer une perte pondérale, tout en essayant d’éviter certaines complications inhérentes à des régimes trop stricts

Mais attention danger car le désir de performance peut passer par une modification trop exigeante du comportement alimentaire conduisant à des troubles du comportement alimentaire

Les troubles du comportement alimentaire (anorexie ou boulimie) touchent principalement les pratiques suivantes :

Pour les non sportifs :

Le désir « flash » de rentrer dans un vêtement, le regard renvoyé par un miroir en essayant un maillot de bain , une réflexion d’un proche ou tout simplement un article lu dans un magazine de bien être !

Pour les sportifs :

Il s’agit aussi d’une réflexion de l’entourage ou de l’entraîneur surtout pour :

Tout savoir sur l’anorexie    /   Tout savoir sur la boulimie

Avant de commencer un régime : Mieux connaitre son poids idéal grâce à l’IMC

Qu’est-ce que l’IMC ?

L’indice de masse corporelle (I.M.C.) permet à travers la recherche de la masse grasse de définir différentes catégories de poids.

On parle de surcharge pondérale pour un IMC de 25 à 30.

De 30 à 40, il s’agit d’une obésité confirmée. Au-delà de 40, il s’agit de l’obésité maladive.

Mais vous pouvez avoir un IMC de 22 (poids normal) et considérer que vous avez quelques inesthétiques kilos en trop !

Calcul automatisé de votre IMC

 

Perdre des kilos superflus

A la sortie de l’hiver souvent votre balance devient votre ennemi car une alimentation trop riche, la sédentarité, les boissons sucrées, un peu d’alcool, un mauvais sommeil et un travail trop stressant ont conduit peu à peu à modifier votre métabolisme et la graisse a remplacé vos muscles… la bonne résolution est enfin prise…demain je vais en salle de sport !

Un conseil : Eviter le sport à domicile sans coach car les statistiques sont parlantes : il y a toujours un motif pour ne pas faire sa séance alors qu’en salle vous avez payé l’abonnement et les amis vous attendent !!

Perdre du poids sport et alimentation un duo gagnant

Quels sports pratiquer ?

L’idéal en fonction de votre âge et de votre état articulaire est de pratiquer une activité physique à haute exigence énergétiques afin de brûler des calories

 

Le conseil du Doc

Après avoir atteint votre objectif n’arrêtez pas tout sport et continuez de vous entretenir et pourquoi pas avec une gym santé Pilates ? ou en pratiquant un gainage abdominal régulier. Et n’oubliez pas d’entretenir votre forme en bougeant plus au quotidien comme prendre les escaliers à la place des ascenseurs, se déplacer en vélo ou tout simplement faire de  6 000 à 10 000 pas par jour.

Les activités peuvent être classées en fonction de leur intensité (nombre de calories dépensées par heure de pratique)

 

Conseils pratiques pour orienter son alimentation vers un gain de masse musculaire

Avertissement : intérêt d’une supplémentation en compléments alimentaires et brûleurs de graisses ??

Il existe une large gamme de suppléments alimentaires dédiés à la perte de poids.

Les sportifs et la population en surpoids représentent une cible marketing de choix. Ces produits sont mis en vente sur le marché, avec des allégations très séduisantes pour favoriser la perte de poids et « l’affûtage» du corps. Mais comme pour tous les suppléments alimentaires, il ne faut pas s’égarer devant les effets «miracles» escomptés, ni les allégations qui tiennent parfois plus du marketing que d’effets scientifiquement démontrés.

Le conseil du Doc

La meilleure prise en charge d’un petit excès de poids est l’association d’une adaptation alimentaire et d’une pratique accentuée de l’activité physique.

Le régime hypocalorique

Le principe de base repose sur :

Evitez le régime « YOYO »

C’est évident : une stabilisation relative du poids tout au long de l’année facilitera la régulation pondérale et répondra à vos attentes.

Il est essentiel d’éviter les régimes « yoyo », souvent rencontrés en début de printemps ou lors de l’essayage de maillots de bain. Ces régimes répétitifs qui s’enchaînent sans fin, les phases de pléthore et de restriction vous épuisent sur le plan psychologique, altèrent les facteurs de motivation, perturbent la remise en forme et vous détournent des objectifs : perdre un peu de kilos et « muscler » son corps. Ils s’inscrivent dans un problème comportemental ou un contexte émotif difficile et ne sont pas uniquement dus à des mauvaises habitudes alimentaires.

Substitut de repas et régime « yoyo »

Ce procédé consiste à remplacer les repas par des substituts, généralement sous forme de boisson à base de poudre à diluer dans du lait ou dans de l’eau.

Ces solutions ont des compositions variables, habituellement pauvres en lipides et glucides, mais contenant des protéines et oligo-éléments. Ces types de régime apparaissent parfois efficaces à leur phase initiale pour perdre du poids, en raison de la restriction énergétique qu’ils induisent. Malheureusement, cette perte pondérale n’est souvent observée qu’à court terme.

En effet, l’absence d’aliment naturel dans ce type de méthode, tend à déstabiliser le consommateur, à modifier son comportement alimentaire et ses rapports vis-à-vis de son alimentation, qui devient par ailleurs dépourvue de plaisir gustatif.

La phase secondaire de réalimentation est souvent marquée par des difficultés pour retrouver des repères de consommation, dans les choix des aliments, le rythme des repas, la régulation des quantités des rations. La déstructuration des repas en sacrifiant la nourriture naturelle, est souvent incriminée pour favoriser la reprise pondérale à moyen ou long terme.

D’autre part, ces substituts de repas apparaissent inadaptés aux pratiquants d’activités physiques, comme aux sportifs, même dans un contexte de régulation pondérale.

 

Origines des carences nutritionnelles

  

Focus :  Sport santé sur ordonnance et surpoids ou obésité 

La prévention primaire avec une pratique physique dès le plus jeune âge selon les recommandations de l’OMS permet de limiter la survenue d’un surpoids.

Le médecin doit systématiquement informer et au minimum par affichage des messages dans sa salle d’attente promotionnant les bienfaits de l’activité physique. De plus il est nécessaire de communiquer sur le rôle favorable de la diminution du temps total de sédentarité à moins de 7 heures par jour et rompre les temps prolongés assis en se levant et en bougeant au moins une minute toutes les heures.

Les obésités syndromiques qui débutent dès l’enfance sont rares mais méritent une prise en charge précoce car elles évoluent vers des obésités morbides et massives. Dans tous les cas, l’APA doit s’intégrer dans le parcours de soins de tous les patients.

 

Sport santé en prévention primaire :

L’activité physique adaptée et régulière apporte, en lien avec une adaptation nutritionnelle, une diminution de la mortalité, une amélioration de la condition physique et du statut musculaire et une diminution des complications en lien avec les comorbidités.