Résultats de notre enquête sur la consommation de boissons énergisantes

Prévention boissons énergisantes

L’IRBMS a initié une vaste étude et enquête vers de nombreux publics dont les centres d’entraînement des sportifs de haut niveau

Ainsi 1 721 sportifs de haut niveau ont répondu sur leurs habitudes de consommation de boissons énergisantes. En effet celles-ci ne doivent pas être confondues avec les boissons énergétiques qui sont potentiellement utiles dans le cadre d’une pratique sportive.

Résultats complets de notre enquête sur les boissons énergisantes
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Résultats complets de notre enquête sur les boissons énergisantes
Auteur(s) : IRBMS / Version : Ocotbre 2012
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Décembre 2010 : Constatation d’une recrudescence de consommation dans le milieu sportif, avec risque de banalisation des boissons. - Durée de l’enquête : De mars 2011 à Avril 2012. - Communication des résultats : Octobre 2012.

Résultats de notre enquête (résumé) :

49% des participants à cette enquête se trompent par ignorance ou confusion. De plus 28% d’entre eux croient que les boissons énergisantes sont adaptées à l’effort et 25% en boivent lors de leur pratique sportive en boisson d’effort et 16% les prennent pour améliorer les performances. Ce qui est, selon le Docteur Frédéric maton (SFNS), inadapté voir même contre-productif et potentiellement dangereux.

  • 61% des sportifs ont déclaré consommer les boissons énergisantes pour son goût.
  • 35% d’entre eux sont également attirés par la découverte.
  • 25% cherchent à prolonger l’état de veille.
  • 23% sont en quête d’excitation.
  • 8% recherchent une amélioration des performances

Comme d’autres, ils affirment aussi en boire dans un contexte festif (60%) ou dans le cadre de leurs activités sportives (25%) voire en journée pour s’hydrater (33%)

Effets néfastes ressentis :

Près de 2/3 des interrogés (sportifs) signalent ne percevoir aucun effet sur la santé, les autres évoquent un énervement, une excitation (26%) ou une tachycardie (10%).

Habitudes de consommations :

38% consomment également de l’alcool et 33% des compléments alimentaires.

Conclusion :

Devant les résultats de cette étude, corrélés aux publications scientifiques, nous préconisons les recommandations suivantes :

  • Au regard de la confusion entre les dénominations «énergisante» et «énergétique» nous recommandons :
    – La mise en place d’une politique de prévention, visant à distinguer clairement les boissons énergisantes et énergétiques.
  • Au regard de la possibilité d’utilisation de ces boissons dans le cadre d’une conduite addictive :
    – La mise en place d’un programme d’information en lien avec les AMPD (agence médicale de prévention dopage)
  • Au regard de la banalisation de cette consommation hors activités sportives :
    – La diffusion pour les consommateurs d’un outil pédagogique adapté et la formation d’éducateurs médico sportifs ou sociaux.

 

Repères chronologiques

 

► A lire également : Boissons énergisantes, boissons à éviter ou à bannir ?

Comité scientifique et remerciements :

Professeur Philippe Jean Parquet, Docteur Patrick Bacquaert, Docteur Fréderic Maton, Docteur Romain Rogeau, Monsieur Samuel TOURBEZ, Responsable du Pôle Prévention des Addictions – Conseil Général du Nord EPICéA, Institut de Recherche en  Bien-être,  Médecine et Sport Santé (IRBMS), Société Française Nutrition du Sport (SFNS).

L’IRBMS remercie tous les participants qui ont répondu à notre enquête, ainsi que tous les professionnels ayant contribué à la diffusion de cette étude.

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