Sports d’hiver et alimentation
La neige, rendez-vous des skieurs, fondeurs, et randonneurs, donne l’occasion de modifier son rythme de vie, son activité, prendre un bon bol d’air et aussi de modifier ses habitudes alimentaires.
L’apport énergétique
La ration quotidienne sera renforcée pour répondre à l’augmentation des dépenses énergétiques consécutive à l’activité physique, mais également secondaire à l’adaptation thermique (n’oublions pas que la lutte contre le froid consomme de l’énergie).
Certains trouveront dans les traditions culinaires locales de quoi répondre à la nécessité d’augmenter l’apport énergétique, car elles constituent une alimentation riche, que ce soit en sucre lent (pomme de terre, polenta, Crozet), mais malheureusement aussi en lipides (plats cuisinés au fromage fondu, charcuterie…).
Attention donc à ce type de ration, qui ne constitue pas l’essentiel des modifications alimentaires, même si cela contribue à la convivialité du séjour.
Les sources de déshydratation sont multiples : il y a d’abord l’activité physique qui consomme naturellement de l’eau, de part la transpiration, la respiration, l’énergétique musculaire. Mais il ne faut pas sous estimer les effets de l’exposition solaire, l’air ambiant d’altitude plus sec, l’accessibilité moindre aux boissons, autant de facteurs qui viendront puiser le capital hydrique pour l’appauvrir.
La sensation de soif est très dépendante des conditions climatiques. Inexistante en cas de températures froides, la soif est exacerbée dès qu’il fait trop chaud. Mais là encore, est-il besoin de rappeler que la soif indique déjà un état de déshydratation bien avancé.
En savoir plus : le menu skieur
La prévention de la déshydratation
La priorité des adaptations alimentaires se portera sur la prévention de la déshydratation et de l’hypoglycémie, deux facteurs importants d’accident et de traumatisme sportif, surtout si la préparation physique a été négligée auparavant.
Question hydratation, la principale précaution sera « d’y penser ». Il est recommandé de boire au moins un litre (en dehors des repas) pour une journée de ski. Plusieurs boissons peuvent être indiquées : eau, jus de fruits, boissons lactées aromatisées, dont le conditionnement en pack cartonné individuel en favorise la consommation.
En ce qui concerne l’apport énergétique, il ne faudra pas négliger la collation autour d’une bonne journée de ski, qui permettra de restituer les réserves énergétiques. L’équilibre alimentaire sera de mise, avec en particulier une ration de féculents par jour. Il faudra penser également aux apports occasionnels en dehors des repas si le besoin se fait sentir, sous forme de barres de céréales ou fruits par exemple.
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