Sucres lents : la fin du règne des pâtes !?
Une alimentation enrichie en glucide est un principe bien connu des sportifs.
Une fois de plus, la diversité alimentaire permet non seulement de répondre aux obligations nutritionnelles liées à l’effort, mais contribue à potentialiser l’alimentation dans un objectif de performance.
Quoi de plus classique que la pasta partie du sportif !?
Et pourtant, il peut apparaître regrettable que le sportif ai trop souvent recours aux pâtes comme aliment énergétique. Il faut toutefois reconnaître l’avantage « gustatif » des pâtes, qui présentent la particularité de pouvoir être cuisinées « à toutes les sauces », évitant ainsi une certaine lassitude, une perte de l’appétence. Les autres sources de féculents sont souvent dénigrées, sans doute par manque d’habitude, mais aussi parce que les sportifs associent de façon systématique les pâtes comme source essentielle de sucres lents après un effort.
Semoule de blé, polenta, riz complet…
Certes, si le sportif ne commet pas d’erreur à consommer des pâtes, il devra essayer de diversifier ses sources glucidiques, et penser plus fréquemment à :
- la semoule de blé,
- polenta,
- riz complet,
- pommes de terre,
- légumes secs (lentilles, flageolets),
Ces derniers présentent également l’avantage d’apporter de nombreux nutriments, oligoéléments, potassium, vitamines, qui non seulement permettent d’éviter les carences, mais induisent également un effet sur la performance (contrairement aux pâtes qui sont nettement plus pauvres en ces minéraux). Ces minéraux interfèrent sur le métabolisme glucidique, en favorisant la restauration des réserves glycogéniques, et l’utilisation du glycogène pendant l’effort.
Cette adaptation s’applique au quotidien dans différentes circonstances, que ce soit la veille d’un entraînement ou d’une compétition, mais aussi en tant que ration de récupération pour restituer les réserves énergétiques partiellement épuisées en glycogène après l’effort.
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