Les médecins du sport se sont toujours intéressés aux variations de la forme physique d’un sportif en proposant de nombreux tests.
Ces différents tests peuvent être utiles à la fois pour dépister des contre-indications à la pratique du sport, mais également pour surveiller la bonne forme d’un sportif, en vérifiant le résultat d’un entraînement adapté.
Tous les médecins qualifiés qui pratiquent ce type d’évaluation ont pour seul but de guider le sportif afin d’optimiser sa condition physique. Les résultats aux tests de laboratoire sont fiables mais nécessitent un matériel médical adapté et onéreux.
De plus, bien que précis ils sont éloignés dans leur contenu des réalités sportive réelles. Aussi l’entraîneur leur préfère-t-il les tests de terrain qui évaluent le sportif en « situation ».
Mais cela reste une mesure indirecte, car ils estiment le résultat de transformations énergétiques à partir d’intermédiaire observables.
L’intérêt des tests :
- Evaluer
- Contrôler
- Etablir des restrictions de pratique
- Préciser des contres indications
Le choix des tests
Il est nécessaire que ces tests soient simples et apportent la validité, comparable aux tests de laboratoires et ils doivent répondre aux objectifs et la reproductibilité, liée au matériel utilisé et aux opérateurs dans les mêmes conditions de réalisation ( salle, sol, vent, température etc..).
De nombreux tests ont été proposés :
- Ruffier Dickson,
- Cooper,
- Systolic Tention Time Test,
- Vo2Max ou consommation d oxygène
- Test de Navette de Luc Léger
- Test de Martinet
Ils sont plus ou moins sophistiqués et peuvent être réalisés soit dans le cabinet médical, soit à l’hôpital ou en clinique, soit en Centre Médico-Sportif (C.M.S), soit dans un plateau technique et soit sur le terrain.
Ces tests, bien choisis et sélectionnés, correspondent à la fois au niveau et au type de pratique. On ne réalise pas le même test à 13 ans qu’à 60 ans. On ne réalise pas le même test pour la préparation à un marathon ou pour réaliser un 100 mètres.
Par ailleurs, il est possible de « s’auto-évaluer » afin de dépister ses facteurs de risques.
Les différents types de tests
Le principe général est de vérifier la variabilité de la fréquence cardiaque au repos et à l’effort. La majorité des tests médico-sportifs existants reposent donc sur ces recueils.
Pour ce faire, on peut s’aider le plus souvent soit d’un cardio-fréquence-mètre (enregistreur, instantané ou retard de la fréquence cardiaque), soit d’un électro-cardiogramme.
D’autres tests consistent à évaluer de façon indirecte ou directe les gaz respiratoires oxygène et gaz carbonique. Il s’agit alors de tests beaucoup plus sophistiqués, permettant d’évaluer soit votre VMA (Vitesse Maximale Aérobie), soit votre VO2max (Consommation maximale d’oxygène), ou mieux, de vérifier vos seuils de transition aérobie/anaérobie.
Il existe par ailleurs des tests dits « cardiologiques » qui consistent beaucoup plus spécifiquement à éliminer les contre-indications cardiaques à la pratique sportive mais qui ne permettent pas un suivi médico-physiologique.
Pour en savoir plus, les sites www.irbms.com et www.lesportsante.fr ont recensé un certain nombre de tests médico-physiologiques pratiqués par les médecins du sport.
Attention ! Certains tests peuvent être dangereux et ne doivent donc être réalisés qu’après avis favorable de votre médecin et sous certaines conditions de surveillance.
De nombreux paramètres influencent votre condition physique. Le sport, c’est avant tout la santé. Votre performance doit être adaptée à vos possibilités. Pensez donc à consulter votre médecin et à lui demander de faire réaliser des tests permettant de situer vos propres limites ou d’évaluer le résultat d’un bon entraînement.
Retrouvez les bienfaits des activités physiques, les bonnes pratiques pour votre santé, dans : « A vos marques, prêts, Bougez ! Et Sportifiez vous ! » des Dr Patrick Bacquaert et Frédéric MATON, Ed. Chiron