Article
extrait de la thèse de
médecine :
« Présentation
de concepts de physiothérapie
selon trois discipline : les
étirements, la musculation
et l’endurance. Applications
médicales et sportives
».
Thèse soutenue en février
2008 à Lille, par M.
Paulo Fernandes et dirigée
par le Docteur Popineau.
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cette thèse est proposée
en rubrique Bibliographie
et peut être consultée
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écrite.
QUELQUES
APPLICATIONS MEDICALES
DE LA MUSCULATION
Les mondes paramédicaux
et sportifs se croisent
grâce aux différentes
méthodes de musculations
pour diverses motivations [1]
:
> la restauration et le maintien
d’une fonction normale,
> l’acquisition d’une
meilleure santé,
> l’amélioration
du geste sportif, de la force
et être moins fatigué.
Pour Bellaud E et coll., les deux
milieux ont des attributions propres,
«…
Le renforcement dans
le domaine kinésithérapique
à pour objet une rééducation
précoce jusqu’au
ré-entraînement à
l’effort tandis que le domaine
de l’entraînement
s’étend du ré-entraînement
à l’optimisation
de la performance… p 69 »
[2].
Dans le paragraphe présent,
nous allons exposer quelques effets
thérapeutiques
de la musculation puis nous verrons
des applications thérapeutiques
et sportives possibles des régimes
de contractions.
I – La
sarcopénie
1 – Définitions
de la sarcopénie
C’est une perte de masse
musculaire. Une sarcopénie
s’accompagne avec l’âge
de l’ordre 50 % entre 20
et 80 ans, Bonnefoy M dans son
article sur la sarcopénie
[3] déclare que le taux
de perte de masse musculaire physiologique
est «…à peu près
constant et d’environ 1%
à 2% par an au-delà
de l’âge de 50 ans…
» en citant l’étude
de Hughes VA et coll. [4] sur
le rôle du changement du
poids du corps et l’activité
physique.
2 – Risques
pathologiques de la sarcopénie
Cette sarcopénie est associée
à une diminution de la force
musculaire de 10 à 15% par décennie
[5]. L’activité physique
de musculation permet de limiter la
baisse des performances et qualités
physiques, le sujet âgé
conservant une plasticité musculaire.
En effet, le « processus physiologique
» de sarcopénie peut aboutir
à une perte de l’indépendance
chez la personne âgée avec
des risques de chutes et de fractures
plus graves.